Un des derniers week-end d'été. Tels de petits hobbits joufflus, nous sommes partis, mes amis et moi, dans les contrées alpines, sur les chemins pentus du Mont-Blanc. Le début de l'aventure aura été difficile, la pluie et le vent battaient nos petits corps trempés, nous marchions dans les nuages, un pas devant l'autre, les muscles brûlants. Quelques petites heures plus tard, une petite maison, nichée dans une petite vallée, au milieu de nulle-part se dressait devant nous, une invitation à rentrer et se réchauffer au coin du feu. C'est au refuge de Doran que nous passerons la nuit, sous d'épaisses couvertures rouges. La nuit, nous voyons les étoiles, le lendemain sera une belle journée.
Le lendemain donc. Nos chaussures sont sèches, nos manteaux un peu moins trempés. Encore quelques centaines de mètres à gravir, et nous pourrons voir la montagne qui domine toutes les autres ici. Nous traversons un petit ruisseau timide, disons bonjour à quelques vaches et nous voilà au dessus de la vallée, après quelques durs efforts. D'abord, un panorama blanc, des nuages, des nuages, et encore des nuages. puis un petit trou, qui grandi petit à petit. A travers lui, un autre blanc, mais plus éclatant, le Mont-Blanc. Les nuages finissent par disparaître, la vue est magnifique.
Nous sommes partis de Sallanche, du parking Burzier et sommes montés à pieds jusqu'au refuge de Doran. (14€ la nuit + 4€ la douche chaude). Comptez environ 2h30-3h de marche.
Du refuge, nous avons suivis les arrêtes de Saix pour avoir la vue du le Mont-Blanc. Comptez 1h de marche.
